jeudi 14 avril 2011

L'Union Européene contre Dayton 2


Le haut fonctionnaire de l'Union européenne, Miroslav Lajcak, s'est exprimé hier à Bruxelles sur l'évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine et a souligné que l'UE considère qu'il n'est pas nécessaire de convoquer une nouvelle conférence internationale des accords de Dayton comme demandé par Zlatko Lagumdzija le président du SDP.


- Je ne crois pas que nous avons besoin d'une nouvelle conférence de "Dayton numéro 2", les ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE ont rendu des conclusions très claires sur la session Mars de la stratégie et des mesures pour renforcer le rôle de l'UE en Bosnie - a dit Lajcak.

Il a averti que la formation des gouvernements au niveau des états et freinées en FBH.

- Les deux principaux croate HDZ BiH et le HDZ 1990 ne sont pas enclenchés dans le nouveau gouvernement de la FBiH, et ce n'est pas bon. Il n'est pas bon pour les institutions du gouvernement d'exclure les parties qui ont le plus de soutien parmi les citoyens - a déclaré le directeur exécutif pour l'Europe orientale et les Balkans occidentaux dans le service européen pour les relations extérieures.

Il a noté que le Président de la République Serbe, Milorad Dodik, va au-delà d'un référendum sur la Cour et le Bureau du Procureur.

- Sans les efforts constructifs de tous les partis afin d'assurer la formation des gouvernements au niveau des états, le pays est en danger de perdre encore plus de temps que le reste de la région - a dit Lajcak.

Il a ajouté que l'UE doit rester concentré pour prendre soin de la question et la semaine prochaine mettre d'avantage l'accent sur le renforcement de sa présence, en insistant sur la création d'une Union européenne unifiée et d'un représentant spécial internationale en Bosnie.


La mission de Doris Pack pour la Bosnie-Herzégovine est d'évaluer la situation en Bosnie. Elle a noté que la situation est de plus en plus dure et que la division ethnique est en augmentation, tandis que «les politiciens ne font rien pour les gens".

- En Bosnie-Herzégovine, on ne peut rien faire sans pression - a conclu Pak en soulignant que de nouveaux efforts sont nécessaires.

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